Un réflecteur réfléchit la lumière ou, plus généralement, génére une onde électromagnétique selon les lois physiques dans une direction préférentielle déterminée.
La feuille réfléchissante est un réflecteur en forme de feuille. Elle est donc souple et généralement autoadhésive. La surface réfléchissante est disposée sous une couche de protection transparente pour la protéger des conditions ambiantes.
Lors de la rétroréflexion, le faisceau lumineux est réfléchi dans le sens de l’incidence. Le terme latin « retro » signifie « en sens contraire » ou « vers l’arrière ». Les ondes lumineuses sont mises en rotation par la réflexion.
Un rétroréflecteur est un réflecteur qui réfléchit la lumière incidente parallèlement à la source lumineuse, indépendamment de l’angle d’incidence. La surface éclairée (structure du réflecteur) présente généralement une structure angulaire particulièrement fine avec de nombreux miroirs triplets qui permettent la rétroréflexion.
Les ondes lumineuses oscillent dans différentes directions verticales et horizontales. La polarisation de la lumière détermine le sens d’oscillation. Une lumière sans direction préférentielle est appelée lumière non polarisée.
Un polariseur linéaire est un filtre qui laisse passer la lumière dans une direction d’oscillation donnée (polarisation verticale, par exemple). En revanche, il ne laisse pas passer la lumière dans la direction d’oscillation perpendiculaire (polarisation horizontale, par exemple).
Le principe de fonctionnement d’un barrage sur réflecteur repose sur la combinaison des propriétés du polariseur avec celles du rétroréflecteur. La lumière émise par l’émetteur est diffusée dans une direction d’oscillation spécifique. Le filtre de polarisation intégré au rétroréflecteur fait tourner les ondes lumineuses afin que le récepteur puisse recevoir les ondes lumineuses en rotation. Lorsqu’un objet se situe entre les deux, les ondes lumineuses ne tournent pas et le capteur n’émet pas de signal, de sorte qu’il « commute ».
Pour les réflecteurs et les films réfléchissants, la structure détermine la forme des éléments (triplets, coins cubes) sur la surface réfléchissante (système rétroréfléchissant).
Il existe des structures de réflecteur allant de très petits éléments (coins de cube), situés sur la microstructure et la structure continue, à de grands coins de cube (de plusieurs cm), qui se trouvent sur la macrostructure et la structure alvéolée.
Les macrostructures ou structures alvéolées conviennent aux éclairage à LED (lumière rouge) ou de longue portée.
Un réflecteur à microstructure ou structure continue convient mieux pour les faisceaux lumineux à faible divergence et petit diamètre tels que les faisceaux laser.
Le faisceau laser étant très fin (jusqu’à moins d’un millimètre), un système rétroréfléchissant avec de très petites triplets situés sur la microstructure et la structure continue convient parfaitement.
La lumière rouge présente un diamètre du spot lumineux plus élevé (plusieurs cm). Pour celle-ci, les grandes structures triplets, comme la macrostructure ou la structure alvéolée, sont donc appropriées.
Pour l’alignement à longue distance, il convient d’utiliser un réflecteur à macrostructure. L’avantage d’une grande structure en triplets est le degré de réflexion. En effet, plus les triplets sont grands, plus le degré de réflexion est efficace et la portée est grande.
Un angle d’ouverture est incorporé dans la structure en triplets. Les triplets ne sont pas exactement perpendiculaires, mais disposés à plus de 90° les uns par rapport aux autres, de sorte que la lumière est réfléchie de manière plus large. Plus les triplets sont grands, plus l’angle d’ouverture est important.
Avec l’optique à deux lentilles, le réflecteur doit réfléchir la lumière de manière légèrement décalée dans le récepteur. Avec un angle d’ouverture supérieur à 90°, cet effet est également obtenu à courte distance, car la lumière est réfléchie de manière plus large et atteint donc également le récepteur.
Le réflecteur de référence est le réflecteur auquel se rapporte la portée du capteur.
Oui, il est particulièrement important de veiller au positionnement des appareils à deux lentilles. En fonction de la structure du réflecteur, la distance minimale par rapport au réflecteur ainsi que la portée maximale doivent être respectées.
Le réflecteur doit être placé à une distance prédéfinie du capteur afin que le récepteur puisse détecter suffisamment de faisceaux lumineux. En ce qui concerne les indications de portée, par exemple : « 0,07…8 m », la distance minimale entre le réflecteur et le capteur doit être de 7 cm. L’objet peut alors toujours être détecté dans la zone de la distance minimale !
Chaque réflecteur a une portée maximale qui détermine la distance maximale entre le capteur et le réflecteur. Si les indications de portée indiquent par exemple « 0,07…8 m », le réflecteur ne peut pas être installé à plus de 8 m environ, sinon la lumière réfléchie serait si faible que le récepteur ne la reconnaîtrait plus.
La taille du réflecteur doit être adaptée au spot lumineux du faisceau lumineux incident. Pour la portée maximale notamment, à noter que plus le diamètre du spot lumineux est important, plus le réflecteur doit être grand. Les petits réflecteurs peuvent être utilisés dans la zone de proximité et quand l’espace est restreint.
Il est possible d’utiliser des trous de fixation, des vis, des bouchons de fixation et du film autocollant.
Il s’agit d’une faible atténuation du signal par l’objet. Ainsi, dans le cas de matériaux transparents, le signal n’est que légèrement atténué par l’objet. Par conséquent, le signal non atténué doit être le plus stable possible pour assurer le bon fonctionnement du capteur.
Un revêtement antibuée empêche la formation de buée due à la température sur le réflecteur. Les fines gouttelettes disparaissent très rapidement, garantissant ainsi une rétroréflexion optimale.